Plusieurs leaders dont Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont brillé par leur absence autour de la table des négociations. Une situation que déplore la junte qui dévoile les véritables raisons de la politique de la chaise vide observée par ces acteurs de la classe politique.
‘’C’est vrai qu’il y en a qui ont été réticents. Pour venir dans le dialogue, ils ont estimé qu’il fallait des préalables alors que le rassemblement, c’est aux premières heures l’une des valeurs qui ont caractérisé le CNRD’’, explique le général Amara Camara, porte-parole de la présidence de la République.
Avant de poursuivre : ‘’Il y en a qui estiment jusqu’à présent que ce dialogue était une opportunité de saper l’autorité de l’Etat en faisant en sorte que l’exécutif fasse d’immixtion dans le judiciaire. C’est ce qui a tout le temps crée de problème dans notre pays. Pour des raisons propres à certaines formations politiques, ils ont voulu que des questions de justice s’invitent dans le débat du dialogue’’.
Aux dires du ministre secrétaire général de la présidence de la République, ‘’ce ne sont pas deux choses qui peuvent aller ensemble pour un Etat qui est en train de se refonder, qui veut faire les choses normalement’’.
Il dit à qui veut l’entendre que ‘’la politique, c’est la politique. La gestion de la chose publique, c’est une chose à part. Quand vous les mettez ensemble pour dialoguer, ça peut faire des crispations dans la vie politique. Mais il appartient à chacun de reconsidérer sa position et de mettre chaque fois que cela est nécessaire l’intérêt supérieur du pays au-dessus de l’intérêt individuel ou individualiste qui pourrait effectivement nuire à la cohésion sociale et le vivre-ensemble’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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