[dropcap]E[/dropcap]n partance pour Abidjan afin de participer aux obsèques du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée a été de nouveau empêché de quitter le territoire guinéen. Cellou Dalein Diallo a été débarqué de l’avion à quelques minutes du décollage.
L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), qui a soutenu la candidature de Dalein à la présidentielle du 18 octobre, ne reste pas indifférente à la situation.
Membre de l’ANAD, Bogola Haba indique à l’ancien Premier ministre que ‘’l’humiliation est une autre arme des dictateurs’’. Il ajoute que ‘’les grands hommes sont ceux qui adoptent et appliquent les instruments de la non-violence comme arme de lutte même dans une situation de position de force comme ce fut le cas entre le président élu et des agents de police agissant sans mandat écrit’’.
Il exhorte le leader de l’UFDG et ses alliés à ne pas céder à la provocation. ‘’Persévérons dans notre stratégie de non-violence et ne cédons pas à la violence comme le souhaite les confiscateurs de notre victoire pour justifier leur prise du pouvoir par la force’’.
‘’Face à une dictature, imposons les armes de la non-violence comme l’arme tranchante utilisée hier par le président élu Cellou Dalein Diallo à l’aéroport international de Conakry Gbessia. Comme un agneau, il s’est livré à ses humiliateurs et exécuter leurs ordres sans dire un mot. Il a respecté le droit des autres passagers en ne retardant pas le décollage du vol’’, recommande M. Haba.
Il se dit plus que jamais convaincu que ‘’notre réputation internationale de nation a encore pris un nouveau coup par la faute du gouvernement Ebola avec la complicité de son parlement Covid’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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