Le camp d’Alpha Condé au CNRD : ‘’le RAVEC ne doit pas être une obligation pour le retour à l’ordre constitutionnel’’


L’ancien parti au pouvoir prévient que la transition doit finir en 2024 conformément à l’accord conclu entre le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et la Cedeao. Le RPG Arc-en-ciel dit à qui veut l’entendre que les autorités de la transition doivent œuvrer pour le retour rapide des civils au pouvoir.

‘’Ce que les gens attendent d’un gouvernement de transition, c’est le retour à l’ordre constitutionnel. Mais, on met cela de côté et on prend autre chose. On se projette même pour dire aux guiénens : ‘vous aurez le courant en 2025’. Mais vous avez signé un accord pour quitter le pouvoir en 2024. Comment peut-on dire qu’en 2025, vous serez là pour signer tel contrat encore ?’’, se demande l’ancien ministre Marc Yombouno.

L’ancien parti au pouvoir se réjouit de la création de l’Union sacrée pour contraindre les autorités de la transition au respect du chronogramme.

‘’Les forces vives existent et le RPG y participe avec l’UFDG, l’UFR et beaucoup d’organisations de la société civile. Dans l’Union sacrée, ce sont des coalitions qui se sont réunies et la plupart de ces coalitions ont accompagné la transition, ont participé au dialogue. Mais après tout, ils ont été responsables et ont tiré les leçons pour dire qu’ils ont été trahis’’, souligne le cadre du RPG Arc-en-ciel.

Et de poursuivre : ‘’Tout ce qu’ils sont dit lors des assises nationales, rien n’a été appliqué. Donc, en tant que politiques responsables, ils se sont ravisés pour revenir sur le chemin que le RPG et les forces vives ont empreinté. C’est une forte participation de plus de 100 personnes. Mamadou Sylla, Aboubacar Sylla, Lansana Kouyaté, Makalé Traoré et Bouya Konaté y sont. Ils disent qu’ils n’ont pas été écoutés’’.

L’ancien ministre Yombouno précise que ‘’l’objectif de cette coalition est de se réunir et utiliser tous les moyens légaux pour qu’au 31 décembre 2024, il y ait un retour à l’ordre constitutionnel. C’est-à-dire qu’en janvier 2025 qu’on est un président élu. Il s’agit d’utiliser tous les moyens légaux pour y arriver’’.

Pour ce proche d’Alpha Condé, ‘’c’est possible d’organiser les élections même en 6 mois. Le RAVEC ne doit pas être une obligation pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il s’agit de laisser les élections communales au président qui sera élu, coupler le même jour les législatives au premier tour de la présidentielle. C’est fini. En Afrique, la plupart des élections sont jumelées’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/[email protected]



Haut