Le camp de Dalein apporte des précisions : ‘’Nous n’avons pas encore appelé à des manifestations’’


[dropcap]L’[/dropcap]Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) n’entend pas baisser les bras pour défendre la ‘’victoire’’ de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle du 18 octobre. Les alliés du principal challenger d’Alpha Condé disent avoir mis les dispositions de la presse et de la communauté internationale les preuves de la victoire du candidat de l’UFDG.

‘’Nous avons fourni des preuves à la presse pour la victoire de notre candidat. Les mêmes preuves ont été données à la communauté internationale. On attend l’étape de la cour constitutionnelle’’, indique le secrétaire exécutif de l’ANAD.

Kéamou Bogola Haba annonce la constitution d’un pool d’avocats pour défendre ‘’la victoire’’ de Dalein et les victimes des exactions policières. ‘’Aujourd’hui, il y a des actions d’ordre pénal et juridique. La population a manifesté sa joie. Lors des manifestations, la police et les forces de défense ont attaqué de paisibles citoyens et il y a des morts’’, regrette-t-il.

‘’Nous avons mis en place un système pour justifier les résultats de la présidentielle. Donc, la lutte que nous avons à mener, c’est de continuer à défendre la vérité des urnes’’, souligne M. Haba qui déplore la répression qui s’est abattue sur les manifestants.

‘’Il [Alpha Condé] a attisé l’ethnicisation (…). Mais s’il estimait que Cellou Dalein ne devait pas être président, il aurait été  mieux d’annuler sa candidature ou de mettre dans la constitution que des noms conformes à lui ne peuvent pas être président’’, souligne-t-il.

Il fait remarquer que ‘’si un candidat gagne dans trois régions sur quatre, ça veut dire qu’il n’a pas été élu à cause de son origine. C’est pourquoi, il faut que les guinéens comprennent que la vérité des urnes, nous allons la défendre’’.

Toutefois, clarifie-t-il, ‘’nous n’avons pas encore appelé à des manifestations. Les manifestations sporadiques que vous voyez ne sont que des mécontentements, des résistances à la violence contre les populations. Le jour où nous allons appeler à défendre dans la rue (il ne termine pas la phrase). Pour le moment, nous sommes en train de nous battre sur le plan juridique et diplomatique’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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