Après avoir effectué des tournées dans les régions de la Guinée, une délégation du Mécanisme africain de l’évaluation par des pairs (MAEP) vient d’échanger avec le ministre des affaires étrangères et des guinéens établis à l’étranger. Face à cet organisme de l’Union africaine qui vise à promouvoir la stabilité politique sur le continent, Morissanda Kouyaté a noté un changement de perception au niveau l’institution panafricaine.
‘’Je dois profiter de cette occasion pour saluer et remercier l’Union africaine pour sa compréhension de la situation africaine, sa compréhension évolutive. La condamnation aveugle des changements constitutionnels change de camp, bouge’’, se réjouit le ministre des affaires étrangères et des guinéens établis à l’étranger.
‘’Quand nous étions à Addis-Abeba, j’ai entendu ce qu’a dit le président de la commission de l’Union africaine. Et aujourd’hui, la voix la plus autorisée de l’Union africaine est celle de son président en exercice, Son Excellence M. Azali Assoumani qui vient d’effectuer une visite dans notre pays. Et il a donné à tout le monde ses impressions’’, souligne Morissanda Kouyaté.
A l’entendre ‘’le changement qu’il y a eu en Guinée n’était pas un changement anticonstitutionnel. Entendons-nous bien. C’était un changement parce qu’il y a eu quelque chose d’anticonstitutionnel. Les causes profondes des changements non-constitutionnels sont connues. Nous les connaissons. Nous n’avons même pas besoin d’un atelier pour cela’’.
Et le patron de la diplomatie guinéenne d’expliquer : ‘’Lorsque les objectifs sur lesquels la classe dirigeante s’engage sont dévoyés, Lorsque la classe dirigeante est incapable de prendre ses responsabilités et qu’à partir de cela, une frustration naisse dans le pays et que des solutions soient trouvées, on doit bien analyser ce fait’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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