[dropcap]L[/dropcap]a vice-présidente des femmes de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne compte pas baisser les bras dans le combat pour la libération des opposants au 3e mandat. Hadja Maimouna Diallo estime que les conditions actuelles de détention sont de nature à dégrader la santé des prisonniers.
Appelée à donner des nouvelles de son époux Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’UFDG emprisonné à la maison centrale depuis près de trois mois, la numéro 2 des femmes de l’UFDG a laissé entendre qu’il est détenu dans des ‘’conditions inacceptables’’ avec plusieurs autres opposants au régime d’Alpha Condé.
‘’Il essaie de vivre dignement la situation et garde le moral haut’’, confie-t-elle à Œil de lynx, tout en se disant préoccupée par l’état de santé de l’ancien gouverneur de la Banque centrale.
Récemment, des défenseurs des droits de l’homme ont dénoncé une surpopulation carcérale et des conditions exécrables de détention à la maison centrale de Conakry. ‘’C’est intenable’’, confirme Hadja Maimouna Diallo, précisant que ‘’la population carcérale qui est là aujourd’hui est supérieure au nombre de places disponibles’’.
Parmi les opposants détenus à la maison centrale depuis des mois figurent Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé et Etienne Soropogui. Ils sont poursuivis pour des faits de fabrication d’armes et d’incitation à la violation.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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