L’ex-député Aboubacar Soumah se dit défavorable à la délocalisation du dialogue


Aboubacar Soumah du parti Guinée pour le développement et l’équilibre (GDE), membre de l’inter-coalition ANAD, RPG Arcen-ciel et FNDC Politique, salue les conclusions du dernier sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO concernant le chronogramme de la transition et l’appel au dialogue inclusif.

La CEDEAO a validé dimanche le chronogramme de 24 mois pour la durée de la transition.

‘’C’est une victoire pour nous qui avions demandé dès le soir du 5 septembre, exigé et écrit dans les mémos que nous voulons dérouler toutes les thématiques liées à la transition en 24 mois. Nous l’avions proposé au CNRD. Malheureusement, nous n’avons pas été écoutés. Si aujourd’hui, l’institution faitière des 15 pays de l’Afrique occidentale valide la durée de 24 mois, je crois que c’est une victoire’’, exprime Aboubacar Soumah.

‘’Là où les gens veulent créer des amalgames inutiles, on dit que c’est à partir du 6 décembre, date de validation. Ils vont jusqu’à dire que ce n’est pas à une date ultérieure. Donc à partir de la date de validation qui n’est autre que le 6 décembre 2022. Nous prenons acte de cela’’, ajoute-t-il.

Pour ce qui est du dialogue, l’ex-député estime qu’aucune garantie n’est prise pour le rendre inclusif.

‘’Si vous prenez le RPG Arc-en-ciel, l’essentiel de ce parti se trouve en prison aujourd’hui. Si vous prenez l’UFDG, à part Cellou Dalein Diallo, tous ceux qui peuvent représenter l’ANAD sont sous contrôle judiciaire. Si vous prenez le FNDC politique, c’est la même chose. Alors comment voulez-vous qu’on discute avec ces gens, après vous avoir présenté dans la salle et à la sortie vous trouvez des policiers et gendarmes pour vous conduire à la Maison centrale ? ’’, demande-t-il.

Pour Aboubacar Soumah, ‘’la conclusion de la réunion des chefs d’Etat est claire. La CEDEAO dit qu’il faut absolument que le chronogramme commence immédiatement. Nous saluons cela. Nous saluons la décision de la CEDEAO qui concerne un dialogue inclusif, même si ce dialogue ne peut pas se tenir dans le pays pour une question de sécurité des leaders politiques, afin que tous les guinéens se regroupent et parlent le même langage’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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