Ce samedi 9 décembre à l’occasion de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le camp de Cellou Dalein Diallo a peint en noir la gestion du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Le parti assure que les guinéens vivent de nos jours dans un désespoir total.
‘’Le 5 septembre 2021, suite à un très beau discours, on a eu de l’espoir. Quelques mois après, nous avons vu les businessmen de la crise, les champions en retournement de veste, les docteurs en création de mouvements de soutien autour du colonel Mamadi Doumbouya. Nous avons commencé à douter. Un an après, c’est le regret. Nous avons vu l’allure du CNRD et nous avons commencé à regretter. Aujourd’hui, nous sommes véritablement préoccupés. Je peux même dire que nous sommes profondément déçus (…). On ne s’attendait pas à cela. Le peuple de Guinée a eu beaucoup d’espoirs. Ce même peuple se cherche aujourd’hui. Il doute, regrette, déçu et est préoccupé’’, déplore le vice-président de l’UFDG.
Aujourd’hui, martèle Kalémodou Yansané, ‘’on est en train de casser aujourd’hui des bâtis en dehors du trottoir. Pourquoi ? Est-ce que les dirigeants actuels mesurent les retombées économiques négatives de ces pratiques. Manéah, Coyah et Dubreka sont là. Ces localités ont subi le même problème. On casse des maisons qui n’ont rien à avoir avec la route. C’est un acte décevant’’.
Pour lui, ‘’l’électricité, qu’on l’aime ou pas, que les investissements soient chers ou pas, que les marchés soient passés de gré à gré ou pas, le président Alpha Condé s’est investi à construire des grands barrages. Au moins, il a laissé cet héritage à la Guinée. Maintenant, il y a de coupures tous les jours. Si on ne peut pas créer plus, maintenons ce que nous trouvons’’.
Mieux, dénonce-t-il, ‘’on coupe l’internet. Celui qui coupe l’internet, est-ce qu’il est démocrate ? Celui qui brouille l’émission d’une radio, est-ce qu’il est démocrate ? Celui qui bloque une télévision, est-ce qu’il est démocrate ? S’il n’est pas démocrate, il est quoi ? Il est dictateur. Voilà un autre acte qui déçoit le peuple de Guinée’’.
Plus grave, souligne-t-il avec insistance, ‘’la vie humaine est sacrée. Malheureusement, on constate des assassinats tous les jours sans aucune compassion, sans aucune poursuite judiciaire. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? Aujourd’hui, la vie est devenue plus cher’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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