[dropcap]L[/dropcap]e coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) assure que rien ne justifie le retour d’Abdoulaye Bah en prison. Joachim Baba Millimono se dit convaincu que l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia n’a violé aucune condition du régime de semi-liberté qui lui avait été accordé.
Ce proche de Cellou Dalein Diallo revient sur les circonstances du retour d’Abdoulaye Bah de l’UFDG en prison le lundi 9 aout.
‘’Il a reçu un appel dans la soirée du dimanche l’invitant à se présenter au ministère de la Justice. Il a répondu présent à l’invitation accompagné de son père et de son avocat Me Salifou Béavogui. Là-bas, il lui a été notifiée qu’il aurait violé une des conditions de sa semi-liberté’’, raconte-t-il sur Star 21.
Ce responsable de la communication de l’UFDG assure que l’ex-patron de la mairie n’a enfreint à aucune condition de sa liberté conditionnelle.
‘’La liberté conditionnelle qui leur a été accordé est assujettie à trois engagements. Le premier, c’est de déférer à toute convocation de l’autorité publique. Deuxièmement, pouvoir poursuivre leur traitement et troisièmement, ne pas sortir de Conakry’’, rappelle Joachim Baba Millimono.
Pour lui, ‘’ce qu’Abdoulaye Bah a dit a été et continue d’être dit par des millions de guinéens. Beaucoup de pays l’ont dit diplomatiquement. Les Nations Unies, l’Union européenne ont douté de la sincérité des résultats proclamés par la CENI et confirmés la Cour constitutionnelle’’.
Car dit-il, ‘’ce n’est pas un crime de dire qu’Alpha Condé n’a pas gagné l’élection du 18 octobre et que c’est Cellou Dalein Diallo qui est le président élu’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/[email protected]
