[dropcap]R[/dropcap]enversé le 5 septembre par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), Alpha Condé a été autorisé à quitter la Guinée pour se faire soigner à l’étranger. Une décision du colonel Mamadi Doumbouya que saluent les anciens dignitaires.
Le leader du Front national pour le développement (FND) félicite le président de la transition pour avoir ‘’accédé à la demande que notre alliance a formulée de permettre à l’ancien président, le professeur Alpha Condé d’aller se faire traiter à l’étranger. Je suis obligé de joindre ma voix à des millions de guinéens pour vous remercier et féliciter pour cet acte magnanime que vous avez bien voulu poser’’.
Au colonel Doumbouya, il fait remarquer que de nos jours, ‘’le destin a voulu vous faire jouer le rôle de l’ainé sans être le plus âgé’’. Avant de préciser qu’il mesure la ‘’tâche et l’importance’’ de cette mission. C’est pourquoi, dit-il ‘’je prie le Bon Dieu, le seul capable de tourner les roues de l’histoire selon ses désirs de vous accompagner’’.
‘’Quant à nous [RPG Arc-en-ciel et alliés], dès le lendemain du 5 septembre, nous avons privilégié la paix, la tranquillité et nous avons déployé des missions à l’intérieur du pays pour demander à tous nos militants et sympathisants d’observer le calme, la tranquillité’’, souligne Makanera.
Par rapport à la transition, il note qu’elle est ‘’hautement politique. C’est pourquoi, nous avons souhaité qu’il y ait un couloir entre le ministère de l’administration du territoire et les partis politiques. Parce que pour construire une nation forte. Et pour cela, il faut la paix. Sans la paix, il n’y a pas de nation forte. Nous avons apprécié le fait que vous avez dit que désormais la justice doit être notre boussole. Parce que sans justice, il n’y a pas de tranquillité et sans tranquillité, il n’y a pas la paix’’.
Au président de la transition, l’ancien ministre de la communication demande de ‘’naviguer entre deux impératifs sans se heurter ni à l’un ni à l’autre. Il s’agit de l’impératif de ne pas interférer dans le domaine de justice, mais aussi veiller à ce que les lois de la République soient appliquées à tous les guinéens de la même manière’’. Parce que, assure-t-il ‘’il est plus facile parfois d’avoir l’indépendance de la justice sans interférence de l’administration publique que de lutter contre l’autocensure des magistrats’’.
Pour terminer, Makanera rappelle au numéro 1 guinéen que ‘’c’est dans les moments difficiles que les peuples écrivent les plus belles pages de notre histoire. Je prie Dieu que vous contribuez à écrire cette page’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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