[dropcap]I[/dropcap]ncarcérés à la Maison centrale de Conakry depuis le 16 novembre 2020, les détenus Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah, en séjour médical prolongé à l’hôpital national Ignace Deen, ont été placés en régime de liberté semi-surveillée pour des raisons de santé.
La décision a été officialisée vendredi soir par le directeur de l’administration pénitentiaire, Charles Victor Macka.
Ce placement d’Ousmane Gaoual Diallo et Cie en régime de liberté semi-surveillée est assorti de plusieurs obligations qu’ils devront respecter. Ces quatre personnalités politiques sont appelées à poursuivre les traitements prescrits par leurs médecins personnels.
Tous proches collaborateurs de Cellou Dalein Diallo, ils devront être déférés à toute réquisition de l’administration pénitentiaire. Ils ne doivent pas non plus sortir de la ville de Conakry sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
Le directeur de l’administration pénitentiaire prévient que toute violation des obligations liées à ces mesures entraine de plein droit sa révocation.
L’ancien député Ousmane Gaoual et ses codétenus sont poursuivis pour des faits de ‘’ trouble à l’Etat par la dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou de mort par le biais d’un système informatique, diffusion et la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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