L’ancienne Première dame de la République, Hadja Djénè Kaba a rejoint sa dernière demeure ce dimanche 16 avril à Kankan. Dr Ousmane Kaba, qui a pris part aux obsèques, se rejouit de la mobilisation enregistrée lors de l’enterrement de l’épouse d’Alpha Condé à Kankan, décédée le samedi 8 avril à Paris.
Le président du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) estime que la cérémonie funéraire organisée à Kankan pour l’ex-Première dame a connu une forte mobilisation.
Alors que des voix s’élèvent pour accuser le grand imam de Kankan, Elhadj Karamoko Bangaly Kaba d’avoir refusé de prier sur le corps de la défunte à cause de la polémique née après la disparition de l’épouse d’Alpha Condé, Ousmane Kaba précise.
‘’Il y avait le grand imam de Conakry et généralement, lorsqu’il se déplace, par respect, les gens lui donnent la priorité pour faire prier. Et d’ailleurs, Elhadj Karomo Bangaly a fait beaucoup de prières, de bénédictions pour la tombe. C’était émouvant, extraordinaire. Moi j’étais vraiment content sans compter que toute la ville de Kankan était debout. La grande mosquée de Kankan pour une fois était complètement pleine. Certains n’ont même pas pu y entrer. C’était du jamais vu cela’’, assure-t-il sur FIM.
D’aucuns parlent d’une faible mobilisation suite à l’appel au boycott lancé par le RPG à l’endroit de ses militants. Le président du PADES regrette la politisation de ce décès, avant d’assurer qu’aucun mot d’ordre de boycott n’a été observé dans le Nabaya.
‘’Moi je ne veux pas entendre parler de parti politique. Le deuil n’a rien de politique. Hier, il y avait tellement de monde que la grande mosquée était remplie. Les gens ne pouvaient même pas y entrer. Je n’ai jamais vu autant de monde à Kankan surtout pour un décès. J’étais très ému. Les gens voient ce qu’ils ont envie de voir’’, indique Dr Kaba.
‘’Hadja Djénè Kaba était une dame extraordinaire. Elle était d’une gentillesse sans limites. Alors moi, je ne veux vraiment pas politiser cette histoire. Je crois que tout le monde en souffre. Le professeur Alpha Condé souffre, ses parents souffrent. Tout le monde souffre de cette disparition’’, conclut-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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