POLITIQUE : LES CADRES DE GUEUM SA BOP  » LES JAMBARS  » EXIGENT LA LIBERATION DES DETENUS D’OPINION


par Ibrahima Dia
La cellule des cadres de Gueum  Sa Bopp les Jambaars étaient face à la presse ce mardi 11 mars 2025 à Dakar pour s’exprimer sur la situation politique du moment .Ils ont dénoncé une  » machination judiciaire  » qui consiste à la série  d’arrestations ciblées et d’interpellations  des voix discordantes orchestrées par le régime  au pouvoir.
Selon Moussa Niang porte parole du jour , sur le cas de l’activiste Assane Diouf , il a été victime  de ses positions et  est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une autorité qui partage les mêmes charges avec le président de la République. « Avec ces multiples convocations et/ou détention,  ce sera ainsi au tour de Ardo Nging de payer les frais de ses positions dès la semaine prochaine  » a t-il ajouté .Il précise que ce dernier est arrêté et sera certainement puni pour avoir interpellé le Premier ministre sur le fameux compte à mille milliards annoncé au détour d’une campagne électorale dans un délire profond. 
Les cadres exigent  l’arrêt immédiat de ces  machinations politiques ainsi que la libération immédiate et sans conditions des prisonniers d’opinion, l’affaissement des fondements de l’État de droit commence à se faire sentir avec une justice couchée agissant souvent au desiderata du Régime en place. Ils se dermandent comment pourrait-il  en être autrement si Sonko, en tant que chef du gouvernement, a publiquement dit que le ministre de la justice est obligé de s’exécuter s’il lui demande d’arrêter des adversaires ?
Si Abass Fall et les pyromanes envoyés pour brûler le siège de Takhawou se pavanent sans risque d’être arrêtés, c’est qu’ils ont des garanties que ni le garde des sceaux Ousmane Diagne, ni Ousmane Ndoye le procureur n’osent enfreindre les directives de Sonko.M. Niang revele qu’il est impossible d’organiser une marche dans ce Sénégal et sa démocratie jadis tant chantée dans le monde,l’interdiction systématique est devenue la règle, plongeant notre pays au rang des dictatures.
Les cadres informent le Comité sénégalais des droits de l’homme, la RADDOH, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et Amnesty International pour que ces restrictions de liberté d’une autre époque, contraires aux lois de notre pays et aux conventions internationales sur les droits de l’homme, cessent sans délai.
Evoquant le pouvoir d’achat qui se dégrade et les nombreux licenciements dans les directions d’agence , ils estiment que l’urgence  pour le pouvoir en place de se pencher sur l’économie qui agonise, causée par les déclarations inappropriées du chef du gouvernement. Les pères de familles ne parviennent plus à joindre les deux bouts  , la flambées des prix des denrées de premières nécessité qui frappe de plein fouet les ménages en plein ramadan.
Sur la publication des chiffres publics , ils ont souligné que la  Cour des  comptes venue à la rescousse, n’a pu sauver l’homme qui est devenu l’alpha et l’oméga de la République,sans compter la montée  du front social qui bouillonne avec dés récriminations venues pratiquement de tous les domaines : Enseignement, santé , travailleurs du port ,  de l’AIBD, de la Lonase , du CDC, des paysans affectés par une mauvaise campagne agricole, les Jakartamans tenaillés par un manque d’emploi et d’orientation…
 
D’ailleurs, le mouvement Gueum  sa bopp les Jambaars juge utile de rappeler que pour le Parti Pastef, l’ activisme et la dénonciation ont toujours constitué des moyens pour informer l’opinion publique tant nationale qu’internationale que d’une part,  la justice ne possède aucun intérêt sous quelque forme que ce soit dans les diverses raisons citées et d’autre part, qu’elle n’entretient aucune condition de nature à faire preuve de rupture afin de se réconcilier avec les justiciables. » Il y a plus   de prisonniers politiques que de réalisations en un an de pouvoir.
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