Rentrée Judiciaire 2025 : Le Président Bassirou Diomaye Faye Préside Sa Première Cérémonie à la Cour Suprême


 

16 janvier 2025 – Dakar Récit Fatima Ndiaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi 16 janvier la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant ainsi l’ouverture de l’année judiciaire 2025. Cet événement, qui s’est tenu à la Cour suprême, revêt une importance particulière puisqu’il constitue la première rentrée judiciaire sous la présidence de M. Faye, qui a accédé à la tête de l’État le 24 mars 2024.

La cérémonie, placée sous l’autorité de Bassirou Diomaye Faye en sa qualité de président du Conseil supérieur de la Magistrature, a réuni de nombreuses personnalités du monde judiciaire et politique. Elle a permis de faire un bilan des enjeux juridiques et institutionnels majeurs de l’année écoulée tout en présentant les priorités et objectifs pour l’année à venir.

Le thème retenu cette année, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », a suscité un intérêt particulier dans le contexte actuel où le pays se trouve souvent confronté à des débats sur l’équilibre entre les libertés individuelles et le maintien de l’ordre. Ce sujet a permis aux participants de réfléchir aux défis liés à la conciliation du droit des citoyens à manifester et la nécessité de garantir la sécurité publique.

Au cours de la cérémonie, plusieurs hauts magistrats, membres du gouvernement, représentants du corps diplomatique et autres acteurs du système judiciaire ont pris part aux échanges, notamment à travers des discours et interventions sur les grandes questions de l’année judiciaire à venir.

Le président Faye a souligné l’importance de renforcer la justice comme pilier de la démocratie et de garantir l’indépendance des magistrats pour assurer une justice équitable et transparente. Il a également mis l’accent sur les réformes nécessaires à l’amélioration de l’efficacité du système judiciaire, tout en réaffirmant l’engagement de son gouvernement à soutenir le travail des juges et des magistrats.

Cette cérémonie marque donc un moment clé dans la vie institutionnelle du pays, à la fois pour faire le point sur les progrès réalisés et poser les bases des réformes à venir pour garantir une justice toujours plus accessible et respectueuse des droits fondamentaux.

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