[dropcap]B[/dropcap]ien que n’ayant pas participé à la présidentielle, le leader de l’Union des forces républicaines (UFR) n’a pas été épargné par le régime d’Alpha Condé. Empêché de quitter le territoire le 14 octobre, il a été la cible d’une descente musclée d’agents des forces de défense et de sécurité à son domicile 48h plus tard.
Après moult tractations, l’ancien Premier ministre a pu quitter le territoire guinéen pour officiellement aller se faire ‘’soigner’’ à Abidjan. Plusieurs mois après, le leader de l’UFR n’a toujours pas fait son comeback à Conakry.
‘’Je suis un grand planteur, j’aime bien être dans mon village. Je n’y suis pas, parce que le 16 octobre, des militaires ont essayé de m’enlever à 4h du matin chez moi. Quand j’ai voulu sortir [du pays], on m’en a empêché. Il a fallu l’intervention rigoureuse de la CEDEAO pour que je puise sortir’’, relate-t-il.
Pour son retour en Guinée, Sidya Touré affirme qu’il s’attend à des garanties. ‘’Cette humiliation n’est pas digne de nous. Si on gère ce problème, je rentre à Conakry. C’est ce que je souhaite’’, indique-t-il.
Interpellé dans l’émission « On refait le monde », sur un prétendu pacte qu’il a conclu avec la Cedeao avant de quitter Conakry, l’ancien haut représentant du chef de l’Etat assure que ‘’c’est du n’importe quoi. Moi je suis guinéen, leader, ancien Premier ministre, chef de parti, ancien candidat à l’élection présidentielle. Qui peut m’empêcher de parler de la politique guinéenne ?’’
‘’Si la justice guinéenne a besoin de moi et qu’elle a des éléments concordants qui m’assurent que la justice est la justice, ma destination finale, c’est la Guinée. Je n’ai pas d’autres destinations’’, souligne l’opposant.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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