[dropcap]A[/dropcap] l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’Etats Ouest-africains, le ton a été durci sur la situation au Mali et en Guinée. La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA0) a réitéré son exigence de voir dans un délai de six un retour à l’ordre constitutionnel dans ces deux pays de la sous-région.
En Guinée, l’ancien député Ben Youssouf Keita estime que l’instance sous-régionale ne doit pas mettre la pression sur les dirigeants de la transition au risque d’occasionner un travail bâclé.
‘’Les hommes qui sont venus au secours de cette nation, parce qu’il faut dire ainsi, si il y a eu une clameur publique avec appréciation, c’est parce que le peuple en avait réellement marre’’, affirme ce proche de Cellou Dalein Diallo qui assure que ‘’l’espoir créé le 5 septembre ne doit pas être déçu’’.
L’ancien député et président de la commission santé à l’Assemblée nationale affirme qu’il faut que ‘’la CEDEAO reste derrière le CNRD. Qu’elle aille de manière diplomatique en les exhortant, en les accompagnant mais pas en leur mettant la pression’’.
En se basant sur des expériences passées, dit-il, ‘’si le délai est trop court, on va bâcler la transition. Quand il est trop long, on risque de s’éterniser au pouvoir’’.
Dr Ben Youssouf Keita note que jusque-là, ‘’les actes posés par le groupe du colonel Mamadi Doumbouya sont positifs. Ils sont à saluer et à encourager’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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