[dropcap]L[/dropcap]e président de la République a accusé dimanche le Sénégal de servir de base arrière pour déstabiliser son régime. Une sortie médiatique qui ne laisse pas indifférent le camp de son principal challenger Cellou Dalein Diallo.
Bogola Haba, allié du président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), indique à Alpha Condé que notre pays n’a nullement pas besoin d’une nouvelle crise.
‘’Notre pays gère déjà et difficilement assez de crises d’ordre politique, économique, sanitaire, social et même sécuritaire. Nous n’avons pas besoin d’aggraver la crise diplomatique engendrée par l’épidémie 2020 du troisième mandat dont Alpha Condé est le patient zéro’’, réagit le secrétaire exécutif de l’Union nationale pour l’alternance et la démocratie.
Pour Bogola Haba, ‘’ajouter une autre crise diplomatique ouverte aux crises existantes n’est pas souhaitable pour nos populations en ce moment et pour la CEDEAO. C’est pourquoi, M. Alpha Condé ne doit pas continuer d’envoyer constamment des flèches au Sénégal et au Niger qui sont aujourd’hui de bons modèles de démocratie en Afrique francophone et qui inspirent la jeunesse africaine’’.
‘’La présence au Sénégal des jeunes leaders du FNDC et du GOHA et dans cette capitale Ouest-africaine de la démocratie, des droits et des libertés publiques est une bonne chose pour la lutte pour l’alternance et la démocratie en Guinée. C’est à cause de ces violations des droits humains que le Sénégal de Léopold Sédar Senghor et la Côte d’Ivoire de Felix Houphouët Boigny avaient pu prendre une longueur d’avance sur la Guinée de Sékou Touré avant le 3 avril 1984’’, enseigne-t-il au pouvoir d’Alpha Condé.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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