Un ancien député au FNDC et CNRD : ‘’Evitez au peuple de Guinée encore du sang, des larmes et pleurs’’ 


A moins de 24 heures de la marche pacifique projettée par le mouvement anti-troisième mandat dans leGgrand Conakry, le président de l’Alliance pour le changement et le progrès (ACP) invite le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et ay comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD) à privilégier la paix pour l’intérêt de la nation.

Ben Youssouf Keita invite les forces vives de la nation à accorder le bénéfice du doute à la junte militaire pour la réussite de cette transition.

‘’J’aurais été d’accord avec le FNDC si le CNRD n’avait pas fixé une date limite de la transition. Ils ont dit 39 mois, l’organe législatif a réduit à 36 mois, ils ont accepté. Trois ans dans la vie nation, c’est comme une goutte d’eau dans un océan’’, estime l’ancien député de l’UFDG.

Le président de l’ACP rappelle que ‘’quand le président Lansana Conté est venu au pouvoir, aucune date n’a été fixée pour la fin de la transition. On pensait que ça allait durer deux, trois ou cinq ans. La transition a duré 24 ans. Si Mamadi Doumbouya n’avait pas fixé la durée de la transition à 3 ans, j’aurais été d’accord avec le FNDC pour éviter que nous allions comme ça à l’infini sans savoir quand est-ce que cette transition allait prendre fin’’.

Ben Youssouf Keita dit à qui veut l’entendre que les forces vives de la nation ont une part de responsabilités dans les douloureux événements du massacre du 28 septembre 2009.

‘’Dadis est venu en 2008, les forces vives se sont levés pour dire : ‘Attention, le premier militaire a fait 24 ans. Si nous ne nous levons pas, puisqu’il est jeune, il risque de faire 30 ans ou plus’. Les forces vives se sont levés et nous avons poussé Dadis à la faute’’, assure-t-il.

‘’Le 28 septembre qui était une date sacrée a été salie. Aujourd’hui, on fixe une autre date, le 28 juillet. J’appelle les acteurs politiques et le CNRD à savoir raison garder. Evitez au peuple de Guinée encore du sang, des larmes et pleurs’’, lance Ben Youssouf Keita.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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