Le Premier ministre a reçu ce mardi 21 mars une délégation du Comité permanent du suivi des résolutions issues du cadre de dialogue inclusif. Il était question d’évaluer le niveau d’application des recommandations sur le terrain.
‘’Chaque mois, nous sommes censés rencontrer le Premier ministre pour échanger avec lui, voir les avancements dans le travail des résolutions du cadre du dialogue et en même temps, poser les amertumes rencontrées sur le terrain. C’est dans ce sens que nous sommes venus’’, indique Bouya Konaté, membre du Comité permanent de suivi des résolutions issues du cadre de dialogue inclusif.
Il précise qu’il ‘’n’y a pas de bataille. Nous suivons l’idée du décret du président de la République. Nous sommes guinéens et on dit souvent que la recherche du compromis n’est pas une faiblesse. C’est plutôt une force. On est censés être autour de la table et en parler. Nous sommes toujours dans cette logique jusqu’à la fin de la transition et au retour à l’ordre constitutionnel. Et cela continuera jusqu’à la fin de nos jours’’.
Aux leaders sociopolitiques qui peinent à venir autour de la table, le président du parti de l’Union pour la défense des intérêts républicains (UDIR) enseigne que ‘’la Guinée continuera à dialoguer, ça ne s’arrêtera pas jusqu’à la fin de la transition. Pourquoi manifester si nous pouvons venir discuter autour de la table. Les manifestations sont le dernier recours. Si nous pouvons éviter cela, nous le ferons. Nous agissons dans le sens d’éviter les manifestations pour que nous trouvions les solutions autour de la table. Parce que même après les manifestations, nous passerons autour de la table pour parler. Pourquoi ne pas commencer par là ?’’.
‘’Nous avons écouté le Premier ministre qui a fait le point de sa démarche dans le cadre de la main tendue au comité de suivi des résolutions. Parce que ce comité doit être informé des derniers développements du cadre de dialogue et continuer à échanger sur ce qui peut être fait pour rapprocher les réticents pour que le dialogue soit encore le plus inclusif’’, souligne pour sa part la facilitatrice Makalé Traoré.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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